- Mon recueil de poèmes « Dans les fêlures du Temps » est imprimé aux éditions « Couleurs et Plumes »
- 86 pages en grand format (A4 – 21 cm x 29,7 cm) au tarif de 20 €.
- 28 poèmes traduits graphiquement par deux artistes iraniens Titouan et Behi,
- 20 dessins couleur en pleine page et 6 dessins en noir et blanc dans lesquels l’oiseau du Temps vient nous rappeler une nécessaire humilité.
Le recueil peut-être commandé directement en me contactant (antoine@leprette.fr). Vous pouvez accéder à une présentation du recueil (flipbook) pour le découvrir en cliquant sur l'image de la page de couverture. Il peut-aussi être commandé en consultant le catalogue de Couleurs et Plumes
Dans les fêlures du Temps rassemble des poèmes qui relatent l’expérience du Temps d’un homme européen de soixante cinq ans quand il fait une pause dans son présent, prend le temps de regarder derrière lui et appréhende les années qui lui restent, sans concession et sans tabous, ses coups de gueule, ses colères, ses passions, ses rêves, ses joies, l’amour, la tendresse et enfin l’apaisement et l’humilité nécessaire pour prendre « Le Temps de vivre ». Les poèmes et leurs illustrations viennent nous rappeler que nous sommes toujours dans deux échelles de Temps, le temps physique, impitoyablement marqué par l'aiguille de l'horloge et le temps de vivre, élastique, plastique, ce temps qui constitue l'essence même de la vie.
« Du lyrisme vivant » pour citer Luc Vidal des éditions du Petit Véhicule. Un style délibérément choisi car mieux à même à mes yeux d'exprimer les émotions, les moments de tendresse comme les moments de colère. Titouan et Behi apportent leurs regards et leur compréhension du Temps reçue de la culture persane. C'est la confrontation des perceptions occidentale et moyen-orientale qui est à l’œuvre dans leurs présentations graphiques. A lire à voix haute!
La forme du recueil s’inspire directement du monde de la bande dessinée, un clin d’œil à l’Oiseau du Temps de Le Tendre et Loisel notamment. La poésie est souvent présente dans la bande dessinée pour qui sait la trouver. Ce choix permettait à nos yeux de mieux faire dialoguer les images et le texte. Le grand format et les illustrations pleine page favorisent les aller-retour entre les poèmes et leurs interprétations graphiques.
Le recueil a été présenté au salon de la poésie Renée-Solange Dayres à Dinard le 10 septembre dernier. Nous avons réalisé une exposition des textes et des planches de Titouan et Behi à Locmiquélic pendant l’événement de Rad’Art les 22 et 23 septembre. Malheureusement, le salon Breizlitteraplume de Pommorio à Trezeneuc qui devait avoir lieu le 26 novembre est annulé mais nous serons présents au salon du livre Plume d’Armor à Lanvollon entre Paimpol et Saint-Brieuc sans doute le 20 avril 2024 ainsi qu’au salon Breizh Litterature de Plouezec près de Paimpol le 30 juin 2024.
Quelques commentaires reçus (et merci pour ces commentaires) :
Bonjour Antoine, j’ai bien reçu votre livre Dans les fêlures du Temps qui m’a énormément touché. […] Encore merci pour ces beaux poèmes.
Nathalie M.
J’ai bien reçu Dans les fêlures du Temps ce matin. Je vous remercie d’abord pour ce bel objet qu’est ce livre et ensuite pour le plaisir de lecture qu’il m’a procuré à moi qui vient de « fêter » mes 80 ans. Félicitations à Titouan et Behi pour les magnifiques illustrations.
Francine U.
Je confirme, j’ai bien reçu le recueil Dans les fêlures du Temps. J’ai pris le temps de tout lire et d’admirer les dessins de Titouan devant la cheminée. […] Il y a des textes très touchants. Le temps passe..tic, tac… jusqu’à l’infini, le huit couché. J’aime beaucoup ce dernier poème qui termine merveilleusement bien le recueil. Merci
Jean-Marc M.
Extrait:
Demain qui rit, demain qui pleure
On verra bien demain.
Quel chemin prendrons nous ?
Demain est autre jour.
Alors !
Alors, viens mon amour
Viens, viens !
Allons nous allonger, nous caresser, nous couvrir de baisers
[...]
Lundi 4 mai 2020 – Locmiquélic - La Maison du Pêcheur
Dans les recueils "Dans les fêlures du Temps" et "Pour les yeux d'Isa"
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Elle court, elle court la poésie
J’ai lu quelque part que la poésie n’aurait plus rien à dire. Étrange cécité !
La poésie est comme les autres formes d’art, une possibilité de capter les émotions du monde et de les lui renvoyer. Publiques ou intimes, ces émotions sont universelles, fruits de notre condition humaine. S’interroger sur le temps qui passe, les mystères de la beauté d’une fleur, les douceurs et les violences de l’amour, le regard perdu d’un passant, les conditions meurtrières de traversée de la Méditerranée d’hommes et de femmes fuyant la misère d’un ailleurs si proche, la disparition des abeilles, la souffrance d’une femme battue, les ressorts cachés de nos joies et de nos peines, autant d’émotions partagées que la poésie capte et nous renvoie.
La poésie est aujourd’hui vivante, partout, pratiquée, lue, chantée, écoutée et si elle n’a plus l’honneur des médias qui ont pignon sur rue, elle parcourt avec bonheur nos quartiers et nos villages. Notre pays est irrigué de centaines de revues et maisons d’édition qui se consacrent à l’art poétique, au service de milliers de poètes, de tous âges, des deux sexes qui trouvent dans leur art le moyen d’échanger leurs émotions et leur amour des mots. Partout vivent des ateliers d’écriture, des cercles de lecture, des festivals. Des spectacles naissent chaque jour, tous en équilibre, toujours menacés, un combat de tous les jours sous le regard vide de beaucoup de nos édiles.
Dans ce siècle déboussolé, plus que jamais la poésie doit pouvoir tout dire, de nos futilités, de nos souffrances, de nos révoltes, de nos outrances, avec violence, délicatesse, chacun dans son style, des styles qui parcourent toutes la gamme des mots et de leurs arrangements. Les poètes composent les mots comme les peintres les couleurs, les musiciens les sons, les danseurs les formes du corps.
Ensuite ? Le poème vole de ses propres ailes. Il vole, créé, recréé par ceux qui le publient, le lisent, le disent, le slament, le rappent, le chantent dans l’intimité d’une chambre sous les toits, accompagné d’un luth ou au micro d’une salle saturée de musique électrique. Il est bon parfois de se rappeler ce cris de Léo Ferré : « La poésie est une clameur. Elle doit être entendue comme la musique… »
Affirmer que la poésie n’a plus rien à dire, c’est penser que nous savons tout de nous et de nos rapports au monde. Et pourtant ! nous sommes à nous mêmes les premiers mystères de l’existence et aux autres le second. De quoi explorer jusqu’à la fin des temps.
Antoine LEPRETTE
Texte publié en éditorial dans le numéro 186 de la revue Florilège.
On peut aussi y trouver le poème Quinze ans (cf. Plus bas)
Poème publié dans le n° 185 (Décembre 2021) de la revue Florilège.
Les yeux mouillés,
Ma vue brouillée,
Mon regard se noie dans le marc du café,
Images perdues de mes mondes inventés.
Je songe !
......................... Suite du poème dans le n° 185 de la revue Florilège
Antoine Leprette
La poésie se marie bien avec les autres arts, notamment avec les arts graphiques.
La Perse devenue l’Iran est un très grand pays de poésie depuis des temps immémoriaux. Deux artistes iraniens m’ont proposé d’interpréter graphiquement mon recueil de poèmes encore inédit « Dans les fêlures du Temps ». Quelle chance !
Titouan est réfugié à Lorient, et Behi vit en Iran. Le Temps est malléable et ces deux jeunes artistes, grâce aux technologies d’aujourd’hui, arrivent à s’affranchir en partie du Temps et à travailler ensemble à près de 5000 kms de distance pour raconter graphiquement mes poèmes. Quelle aventure!
Maryam est une jeune iranienne qui, elle aussi, a rencontré mes poèmes. Passionnée par la poésie, par la France et la langue française, elle s’est proposée de les traduire en persan. Quel courage !
En échange, Maryam me fait découvrir la poésie persane. Je proposerai ses traductions en français de poèmes iraniens dans la rubrique « Poèmes et mots des amis et d’ailleurs ».
Merci à eux de s’impliquer avec autant de passion dans ces projets longs et difficiles étonnants, surprenants et passionnants.
Antoine Leprette
24 mai 2021
La maison du Pêcheur - Locmiquélic
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