Une seconde de certitude

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Classé dans : Voyages en poésie Mots clés : Amour, Temps, Rêves, Vivre
Poème publié dans le n° 188 (septembre 2022) de la revue Florilège :
En cliquant sur l'icône, vous pouvez accéder à l’intégralité de la revue :

S’endormir seul et s’éveiller dans un monde imprévu

Tu es là, devant moi

Tu me prends par la main

Et nous volons au loin

Le monde s’est ralenti

Il est presque à l’arrêt

Et nous habitons pleinement ce petit bout de Temps

Cette seconde de certitude

Dans ce monde mouvant

Juste fermer les yeux

Et sentir la vie aller

L’eau couler

La sève monter

Sentir naître le monde

Pour rien

Gratuit !

Antoine Leprette

Dimanche 3 juillet 2022

La Maison du Pêcheur – Locmiquélic

La rue des Pas-perdus

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Classé dans : Voyages en poésie Mots clés : Vivre, Amour, Rêves
Poème publié dans le n° 187 (juin 2022) de la revue Florilège :

Ton esprit a rejoint le doux pays des rêves
Tu as gagné enfin l’étrange pays des songes
Tu m’y retrouve parfois dans mes rêves éveillés
Tu viens m’y rencontrer dans mes songes nocturnes
Es-tu toi-même un songe ?
Notre vie fut-elle une longue rêverie ?

Tu as pris tes quartiers dans un petit village
Qui a pour nom mémoire, place des souvenirs
Je viens t’y retrouver quand mon âme esseulée
S’abandonne aux émois de notre cher passé.
Je souris, 
Te souviens-tu ?

Nous étions si heureux dans la rue
La rue des Pas-Perdus
La maison du Guetteur
La Douce
La maison du Pêcheur
Aujourd’hui, mes pas s’égarent dans ce nouveau village
Je guette tes empreintes
Je pêche mes souvenirs
Si doux.
Tu n’es pas toujours là
Ton visage se cache
Me serai-je perdu ?
Le Temps fait son affaire.

Antoine Leprette
Lundi 3 janvier 2022
La maison du Pêcheur – Locmiquélic
 «Après le départ d’Isa» (Recueil en préparation)

Rencontres

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Classé dans : Voyages en poésie Mots clés : Amour, Vivre, Liberté
Je marchais dans la colline,
Inondé de lumière et du bleu de la mer.
Sur un rocher, un grand oiseau blanc m’attendait.
Il me dit : 
« Vole !
Ai confiance !
Tu peux vivre maintenant. »

Sur les rives d’un grand lac,
J’ai vu un cygne bleu au long cou si gracieux.
S’inclinant devant moi,
Il me dit :
« Apprivoise ta solitude !
Il va te falloir l’aimer pour deux. »

Continuant mon chemin, j’ai croisé un grand paon.
Sa queue faisait la roue. 
Saluant mon passage,
Il me dit :
« Tu as construit une maison
Tu as arpenté bien des chemins
Tu as nagé dans le lac des souvenirs anciens
Tu as rêvé tout haut d’impossibles futurs
Tu as aimé, ô combien !
Et ton amour s’est envolé sur un oiseau d’argent.
Il est temps maintenant !
Plonge tes mains dans la glaise
Façonne ton présent »

Alors !
Alors, j’ai ouvert les bras
Et comme un enfant ivre de soleil et de vent
Je me suis mis à courir,
A courir en chantant
« La la la laaa, 
La la la laaa, 
Laaa »
(La sol fa mi
Sol fa mi ré
Mi)


Antoine leprette

Mercredi 2 mars 2022 L’Appart’ de la colline
Marseille
«Après le départ d’Isa» (en préparation)

Le vol des oies sauvages

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Classé dans : Voyages en poésie Mots clés : Amour, Vivre
Ton vaisseau s’est éloigné
Tu as rejoint les grandes migrations
Le vol en V des oies sauvages
Je suis bien seul maintenant dans mon fragile esquif
Seul à la barre
Je te fais un signe de la main
Cap sur demain

Antoine Leprette

Dimanche 19 décembre 2021
La maison du Pêcheur – Locmiquélic
« Après le départ d’Isa »(en préparation)

Une tache sur un mur

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Classé dans : Voyages en poésie Mots clés : Vivre
Poème publié dans le numéro 27 de la revue Spered Gouez (Esprit sauvage). Pour commander cliquer ici 
Extrait: 



S’ennuyer
Tourner en rond
Mortelle lassitude
Terrible solitude 
S’ennuyer seul
A deux, en foule
Au milieu de la foule
Ne plus sentir son cœur battre
Redouter les minutes qui passent
Quand plus rien ne se passe
Qu’il n’y a plus rien à faire
Qu’attendre, attendre, attendre !
Sentir ces petites décharges électriques qui parcourent la nuque,
Une vague nausée au niveau du plexus,
Cet étrange mal au cœur qui monte, qui monte !
Le Temps se remplit du vide et ce vide  gagne  mon temps.
Dans le rien, comme à l’origine, est tapie l’énergie du tout.

Puisqu’il me faut attendre et n’espérer de rien,
Puisque la joie ne me vient plus du plaisir des autres, 
Absents ou anonymes en foule amorphe,
Je décide de filer,
Je pars en rêverie,
Mon esprit vagabonde.
Ce vide est comme un puits,
Je m’abreuve de son eau.
Une tache sur un mur devient une madone,

.... suite du poème dans le n° 27 de la revue Spered Gouez

 

Antoine Leprette

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