Vous avez dit Israël ? Palestine ? Vous avez dit Juif ? - 4/7


Tout comme le mot arabe, le terme juif est un mot à tiroir. A lire la Bible et les écrits qui suivirent, les Hébreux des premiers temps auraient occupé Canaan, la terre promise par leur dieu, s’y seraient installés, en auraient été chassés à plusieurs reprises pour se répandre dans le monde entier à partir de leur expulsion de Palestine par les Romains au 2° siècle après J.C.

Une expulsion qui arrangea bien l’auteur du Coran quatre cents ans plus tard qui, après le refus des tribus juives de Médine de le reconnaître comme le dernier prophète, décida que les Juifs ne méritaient plus d’être le peuple élu, remplacé en cela par la communauté musulmane (Vous êtes [les musulmans] la meilleure communauté qui ait jamais été donnée comme exemple aux hommes » (sourate 3 [la Famille d’Imran], 110 . Le récit biblique, une histoire merveilleuse mais qui n’a rien à voir avec l’histoire. Les livres sacrés, Torah, Évangiles, Coran... doivent être pris pour ce qu’ils sont, des livres qui délivrent des messages pour donner un sens à la vie individuelle et collective, mais datés et nécessitant d’être contextualisés. Ce ne sont en aucun cas des livres d’histoire et les historiens d’aujourd’hui nous livrent de touts autres récits. La compréhension de la Bible et des Évangiles à la lueur des techniques de l’analyse historique moderne et de ses recoupements avec l’archéologie et l’anthropologie historique ont fait d’immenses progrès. L’étude du Coran est bien amorcée, celle des Hadiths et des Sira n’en sont qu’à leurs débuts1.

Les Hébreux sont sans doute, une tribu d’Ar’b (les futurs Arabes) parmi d’autres qui s’installent en terre de Canaan sous juridiction égyptienne il y a près de 4200 ans. Au sein de ce monde de villages et de bourgades, de fermiers et de pasteurs, émergent un petit royaume, le royaume d’Israël vers l’an 1000 avant J.C. Ses habitants deviennent des Israélites. Très vite, celui-ci se partage en deux, Israël et Juda, deux peuples, les Israélites et les Judéens. Le judaïsme au sens religieux n’existe pas encore. Tout juste peut-on supposer que sous le roi Josias, à sa demande, des prêtres commencèrent à élaborer un récit au service du roi autour d’un seul dieu, le leur, que les habitants de ces royaumes adoptèrent sans doute sur injonction royale.

Au VI° siècle avant J.C, l’exil vers Babylone (Irak actuel) sur ordre de Nabuchodonosor ne concerna que les élites de ces royaumes, des aristocrates, des prêtres qui au contact de la culture perse (le zoroastrisme) théorisèrent l’idée du dieu unique excluant les autres. L’immense majorité des populations de ces royaumes, Israélites et Judéens, restèrent dans cette région que les Romains appelèrent Palestine et se fondirent dans les autres populations de la région. A leur retour, avec l’appui du nouveau roi de Perse, les descendants de cette caste babylonienne rénovèrent leur temple et usèrent de leur influence pour développer leur système religieux. Le terme de Yeoudi qui est à l’origine du mot Juif, pour désigner les populations originaires de Juda apparaît pour la première fois. Le judaïsme naissant apporte une perception nouvelle du monde. Il remporte rapidement des succès. Une nouvelle religion naît, innovante, dynamique qui commence à séduire les élites intellectuelles de l’époque. Les conversions sont nombreuses, en Perse mais aussi en Palestine sous domination perse. Les premiers Juifs sont Perses, au sens d’habitants de l’empire perse.

En 330, a lieu la fascinante épopée d’Alexandre le Grand. La rencontre entre le monde grec et le monde de Juda va donner un élan considérable au judaïsme. Le monde hellénistique est un monde bouillonnant sur le plan intellectuel. L’hébreu devient progressivement une langue morte, une langue d’usage religieux, le grec devient la langue de la culture et des relations internationales de l’orient de la Méditerranée, presque jusqu’en Inde au même moment ou l’araméen (langue que parlait Jésus) commence à s’affirmer comme la langue populaire véhiculaire, celle des marchands. Les centres culturels d’Alexandrie ou d’Antioche connaissent un rayonnement de plus en plus important. Le judaïsme se frotte à Platon, à Aristote avant de rencontrer les Stoïciens et Épicure. La Bible est traduite en grec à Alexandrie dès le III° siècle avant J.C. . ( Sur toute cette effervescence, on peut lire avec profit le dernier ouvrage de Maxime Rovere paru en 2024 chez Flamarion Le livre de l'amour infini - Vie d'Apolonios de Thyane, homme et dieu qui relate bien les interrogations de l'époque au travers de la vie d'un philosophe grec qui naît en Anatolie, voyage à Rome, en Egypte, en Perse, séjourne dans une communauté bouddhiste en Inde et à sans doute côtoyé les premières communautés chrétiennes d'Asie mineure.).

Le judaïsme connaît un essor remarquable qui contribue à faire reculer les croyances tribales antérieures dans toute cette aire culturelle. Jérusalem à son tour est influencée par le dynamisme culturel grec. C’est d’ailleurs sur le modèle de l’architecture grecque que Hérode, quelques décennies plus tard, fera reconstruire le temple de Jérusalem. Les Macchabées qui se révoltèrent contre la domination hellénistique au II° siècle avant J.C. et fondèrent un royaume en Judée parlaient grec. On peut parler de royaume juif, au sens de royaume de Juda, royaume judéen. La nouvelle dynastie au pouvoir imposa sa vision monothéiste du judaïsme, expulsant les autres divinités du panthéon en vigueur et pratiquant une politique de conversion forcée. C’est la première fois qu’un pouvoir politique adopte une telle religion exclusive, une religion qui lui permet d’assurer une certaine cohésion autour du récit biblique et qui est imposée par les armes avec les conquêtes successives du Neguev, de la Galilée, de la Samarie par les souverains qui se succèdent. Les Galiléens étaient d’ascendance phénicienne et arabe. Ils vont devenir Judéens. Les Samaritains qui descendent des Hébreux résistent à cette nouvelle forme religieuse, leur centre Sichem et leur temple furent rasés. Vous avez dit Juif ? ce royaume devient juif au sens judéen mais aussi religieux (judaïsme). Tout comme pour le terme arabe, on mesure l'importance d'utiliser une sémantique précise.

La judaïcité culturelle comme la définit Shlomo Sand, devient judaïsme au sens pleinement religieux du terme. Au premier siècle avant J.C, le judaïsme est une religion dynamique du Levant méditerranéen qui contribue à un fort bouillonnement intellectuel et religieux et donne naissance à un foisonnement de sectes en tous genre dont témoigneront le mouvement des Pharisiens, des Zélotes, des Esséniens, Jean le Baptiste, le christianisme naissant et bien d'autres au cours du premier siècle après J.C. Désormais, le terme juif va désigner un ensemble de communautés humaines se référant à cette histoire ou, vu comme liées à cette histoire.

Le judaïsme est une religion dynamique sous l’empire romain et les conversions sont nombreuses à Rome et dans tout l’empire, jusque dans les territoires slaves ou germaniques dont on trouve les traces dans les nombreuses remarques faites par les intellectuels de ces époques, Sénèque, Tacite, Juvénal, Horace, Suétone, Celse. Des marchands juifs remontent et s’installent le long des fleuves générant de nombreuses conversions jusqu’au IV° siècle après J.C.

Avec la domination chrétienne, la tendance s’inverse, beaucoup de Juifs se convertirent au christianisme ce qui contribua beaucoup, dans un premier temps, à leur affaiblissement démographique en Méditerranée. Nombreux furent ceux qui se convertirent ensuite à l’islam après la conquête arabe. Mais les conversions vers le judaïsme se poursuivirent, ainsi le grand philosophe juif Maïmonide, au XII° siècle racontait qu’il était fils de converti.

Après la conquête romaine, les nouvelles autorités nommèrent les terres de Judée, Palestine. Ce nom est resté comme appellation usuelle de cette terre du Levant de la Méditerranée jusqu’à l’indépendance de l’État d’Israël en 1948 et pour les habitants qui y vivaient. Elle continue de s’appeler Palestine.

Après les révoltes de la fin du premier siècle et celles du II° siècle, les Juifs n’ont pas été expulsés de Judée contrairement aux légendes. Ceux qui partirent furent, comme lors de l’exode vers Babylone, les prêtres, peut-être quelques riches marchands. Les paysans et les éleveurs de Palestine sont restés sur leurs terre mais comme dans les autres régions de l’empire, la majorité se convertit progressivement au christianisme, la religion devenue dominante. Une minorité continua à observer la loi de Moïse. Les coutumes païennes, comme partout ailleurs, en Gaule, en Dalmatie… persistaient dans les campagnes. L’arabe palestinien d’aujourd’hui est teinté de nombreux hébraïsmes bien antérieurs aux migrations juives de la fin du XIX° siècle. Les Palestiniens d’aujourd’hui sont souvent d’anciens juifs convertis il y a... très longtemps.

La vigueur de la religion juive et son modernisme dépassa largement le pourtour méditerranéen et de nombreuses régions, des royaumes se convertirent au judaïsme au cours de l’histoire. Ainsi naquit un royaume juif au Yémen au V° siècle. De nombreuses tribus berbères étaient profondément judaïsées lors de la conquête arabe ce dont témoigne la résistance de la figure largement idéalisée de la reine juive Dihia el Kahina au VII° siècle en Tunisie. Au VIII° siècle, c’est un immense royaume, entre mer Noire et mer Caspienne qui se convertit au judaïsme, le royaume des Khazars, impulsant un mouvement de conversion qui toucha de nombreuses communautés dans le Caucase et sur la rive nord de la mer Noire. Les invasions mongoles du XIII° siècle repoussèrent beaucoup de ces communautés vers l’Ukraine, la Pologne, donnant naissance à la culture yiddish et au judaïsme askenaze.

Malgré les massacres perpétrés par les fidèles de Mohammad contre les tribus juives de Médine vaincues, les armées arabes musulmanes furent plutôt bien acceptées par les communautés juives, notamment en Palestine. Ces dernières les libéraient des violences perpétrées à leur encontre par les autorités byzantines et leur offraient un statut de relative protection avec le dhimmi. Mais très vite, de nombreux Juifs se convertirent à l’islam, la religion devenue dominante, la proximité des deux religions (un dieu unique), la pratique commune de la circoncision et surtout la possibilité d’échapper à l’impôt facilitèrent le mouvement.

Les Juifs, minorité d’empire, furent souvent une variable d’ajustement bien utile aux dirigeants de tous ces empires. Dans l’Europe chrétienne, les communautés juives sont nombreuses depuis l’Antiquité, suivant les routes commerciales, faisant parfois des adeptes. Au Moyen-âge, on en trouve dans presque toutes les villes du royaume de France, à Carpentras, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, à Auch, Châteauroux, Rouen, Paris, Strasbourg mais aussi en Allemagne, à Cologne, en Angleterre...… elles sont aussi présentes dans les campagnes. Contrairement à une vision traditionnelle qui présente des communautés frileuses, éternellement victimes, repliées sur elles-mêmes, l’archéologie récente montre que ces communautés, souvent regroupées autour des églises cathédrales pour être mieux protégées sont dynamiques et très bien intégrées. Leurs membres pratiquent tous les métiers, y compris l’artisanat et l’agriculture. Les recherches récentes montre un judaïsme européen synonyme de diversité, diversité culturelle, diversité de pratiques religieuses.
Mais il ne faut pas quitter une vision forcément sombre du judaïsme européen pour une vision angélique. La tolérance religieuse des longues périodes de bonne cohabitation est régie par un intérêt bien compris de part et d’autres. Quand tout allait bien, les quelques riches marchands juifs étaient utilisés pour le prêt d’argent dont la pratique était interdite aux chrétiens sur ordre des papes, lesquels protégeaient les Juifs pour s’approvisionner ainsi en bonne monnaie sonnante et trébuchante. Au XII° siècle, les princes et les prélats protégeaient les traducteurs des ouvrages venus de la Grèce antique par l’intermédiaire des Arabes permettant ainsi un essor remarquable de la pensée aristotélicienne en Europe. Salomon ben Isaac, dit Rachi de Troye était vigneron. Il fut l’un des plus grands intellectuels français du Moyen-Âge. Ainsi naissent des légendes et des préjugés tenaces et terribles des rapports entre juifs, argent et puissance. Je ne résiste pas ici à rapporter cette histoire qu'un rabbin racontait sur l'émission judaïque du dimanche matin sur France 2: "Samuel travaillait comme employé dans un super marché. Tous les jours, Samuel faisait sa revue de presse composée de journaux d'extrême droite, Minutes, Valeurs actuelles, tous plus antisémites les uns que les autres. Un jour, son fils, Beni, se fâche. "Papa!Papa ! que lis-tu? ce n'est pas croyable? Comment fais-tu pour lire ces torchons racistes?". "hé! mon fils! je lis ce que je veux." La scène se répète plusieurs fois. Au bout de quelques semaines, le fils, Beni, furieux s'adresse à son père: "Papa! Papa! je ne veux plus que tu lises cette presse qui ne dit que du mal de nous. C'est fini maintenant ! " Et Samuel de lui répondre: "Ne te fâches pas mon fils. Si je lis ces  journaux, c'est parce qu'il me font du bien. j'y apprends que nous sommes puissants, très riches...".

Mais en alternance, surtout à partir du XIII° siècle, dans ces mêmes royaumes chrétiens, les Juifs qui étaient accusés par l’Église d’avoir livré Jésus en oubliant totalement que ce dernier était lui aussi Juif, étaient les coupables tout désignés quand tout allait mal. Une peste, une guerre qui tourne vinaigre, de mauvaises récoltes, un besoin urgent de finances, une mort suspecte dans un village, les Juifs remplaçaient alors les boucs émissaires qui sentaient trop leurs origines païennes sur les bûchers, tous comme les femmes d’ailleurs (ça n’est qu’une femme n’est-ce pas ? Fille d’Eve, une sorcière forcément). On brûlait quelques Juifs, quelques femmes, on se sentait mieux et la vie reprenait comme avant. Les pogroms se multiplièrent après la première croisade, à Rouen, Metz, en Allemagne. La communauté juive de York en Angleterre fut massacrée en 1190. Les Juifs furent accusés d’avoir empoisonné les puits en 1321, d’avoir semé la peste noire en 1348, de nombreuses tueries eurent lieu en Espagne en 1391, toujours au nom de l’Éternel mon Dieu, miséricordieux, compatissant et rempli d’amour, With God on our side (B. Dylan). Les mesures de brimades et d’humiliations se succédèrent ainsi, expulsions récurrentes du royaume de France à partir de Philippe Auguste dès la fin du XII° siècle, aux XV° et XVI° siècle en Espagne, Provence, Sicile, Lituanie, Bavière, Italie du sud... , les pogroms se multiplièrent en Russie, en Pologne au XIX° siècle. La Shoah, l’assassinat programmé de plus de 5 millions de Juifs par le parti nazi au XX° siècle en fut l’apogée.

Dans le monde musulman, les Juifs, tous comme les chrétiens, furent globalement mieux traités, protégés par leur statut de « religion du Livre ». De grandes figures juives accédèrent même à de très hautes fonctions. Samuel Ibn Nagrela fut vizir de l’émir de Cordoue au X° siècle, Joseph Nassi fut nommé duc de Naxos par un calife ottoman au XVI°siècle. Les intellectuels Juifs furent nombreux à participer à l’essor de la pensée scientifique et philosophique de l’empire arabo-musulman. Mais tout comme en Europe, les persécutions restaient une constante et quand tout allait mal, les persécutions exercées par la majorité contre toutes les minorité, juives et non juives, loi non écrite des empires, se succédèrent au XIII° et à nouveau au XVII° siècle en Perse, au XIV° et XV° siècle au Maroc, au XVIII° siècle dans l’empire ottoman.

Alors ! Vous avez dit Juif ? Oui bien sûr. On peut se sentir Juif dans son immense diversité. On peut même l’être sans le vouloir, terrible tragédie parfois. N’en déplaise aux religieux outranciers de tous poils, aux sionistes à la pensée figée dans des certitudes fantasmées, il n’y a pas de peuple juif sorti du fond des âges bibliques, tel Athéna sortant de la cuisse de Jupiter. Pas d’enfants juifs pouvant dire avec certitude, «  je suis le fils d’Abraham, d’Isaac et de Jacob », une fable du même genre que celle qu’on faisait réciter aux enfants de la République jusqu’aux années 1960, de Lille à Tamanrasset, de Brest à Libreville, « Nos ancêtres les Gaulois ».

On se sent Juif comme on se sent Arabe, Européen, appartenir à une communauté civilisationnelle fondée sur des mythes originaux et les discours qui l’entourent (la Bible, le Talmud….), une façon d’être, de vivre, d’envisager la vie, de manger, une histoire plus ou moins partagée faites de de combats, de tragédies, de personnages plus ou moins historiques qui ont laissé des traces, Moïse, David et Salomon, les Macchabées, Maïmonide et plus près de nous Karl Marx, Sigmund Freud, Albert Einstein, Bob Dylan... Être juif, c’est aussi savoir que, à tous moments, on peut être rattrapé par une histoire que l’on ne revendique pas forcément, le savoir que l’on est Juif se situe souvent d’abord dans le regard de l’autre. Nombreux furent les Juifs qui découvrirent qu’ils étaient juifs lors de leur arrestation par la Gestapo. Avoir toujours un bâton à la main prêt à partir au cas où.

En Palestine d’aujourd’hui, certainement très nombreux sont les Arabes d’origine juive (mais aussi avec des ascendances venues de toutes les migrations que connu cette région, les Grecs, les Italiens, les Arméniens, les Kurdes, les Arabes, les Turcs…).. Vous avez dit Juif ? Vous avez dit Palestinien ?

La pureté raciale est une connerie criminelle. Les Juifs d’aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec les Hébreux des premiers temps tout comme les habitants de l’Arabie d’aujourd’hui n’ont pas grand-chose à voir avec ceux de l’Arabie antique, tout comme les Français n’ont plus grand-chose à voir avec les Gaulois. Tant d’autres peuples sont passés par là et tant d’années se sont écoulées et les histoires des uns et des autres sont bien plus belles vues sous cet angle.

A suivre…
Vous avez dit Palestiniens ? / Israéliens, Palestiniens, aujourd’hui. Quid de demain ? Bibliographie


Antoine LEPRETTE
On peut lire, entre autres, avec beaucoup d’intérêts, les ouvrages produit par la Société des Amis de la faculté de Théologie de Genève (Editions Andreas Dettwiller), ceux de l’université de Tel Aviv (Israël Finkelstein déjà cité, Shlomo Sand…) ou encore les ouvrages des universitaires français spécialistes du monde arabe comme Jacqueline Chabli de l’Université Paris VIII.

Cet article a été mis à jour le 28 avr. 2024

Antoine Leprette

 Un passé de professeur d'Histoire et de Géographie,  d'infirmier,  d'expatrié en Arabie, en Afrique, toujours voyageur dans l'espace et le Temps, guetteur! Je souhaiterais faire profiter de ma boussole, constituée au fil du temps, de mes rencontres, de mes épreuves, pour s'orienter dans ce monde agité de si terribles soubresauts.