Ouvrages collectifs

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Classé dans : Publications-Evénements Mots clés : Publications, Amour
  • Edition de Demain III dans l'anthologie annuelle « Recueil de poèmes 2022 » aux éditions France Libris publiée par l'association « Poètes de l’amitié - Poètes sans frontières », collection "L' Aéro-page"

Extrait:

Demain qui rit, demain qui pleure

On verra bien demain.

Quel chemin prendrons nous ?

Demain est autre jour.

Alors !

Alors, viens mon amour

Viens, viens !

Allons nous allonger, nous caresser, nous couvrir de baisers

[...]

Lundi 4 mai 2020 – Locmiquélic - La Maison du Pêcheur

Dans les recueils "Dans les fêlures du Temps" et "Pour les yeux d'Isa"

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n°186 de la revue Florilège

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Classé dans : Autres regards, Publications-Evénements Mots clés : aucun

Elle court, elle court la poésie

J’ai lu quelque part que la poésie n’aurait plus rien à dire. Étrange cécité !

La poésie est comme les autres formes d’art, une possibilité de capter les émotions du monde et de les lui renvoyer. Publiques ou intimes, ces émotions sont universelles, fruits de notre condition humaine. S’interroger sur le temps qui passe, les mystères de la beauté d’une fleur, les douceurs et les violences de l’amour, le regard perdu d’un passant, les conditions meurtrières de traversée de la Méditerranée d’hommes et de femmes fuyant la misère d’un ailleurs si proche, la disparition des abeilles, la souffrance d’une femme battue, les ressorts cachés de nos joies et de nos peines, autant d’émotions partagées que la poésie capte et nous renvoie.

La poésie est aujourd’hui vivante, partout, pratiquée, lue, chantée, écoutée et si elle n’a plus l’honneur des médias qui ont pignon sur rue, elle parcourt avec bonheur nos quartiers et nos villages. Notre pays est irrigué de centaines de revues et maisons d’édition qui se consacrent à l’art poétique, au service de milliers de poètes, de tous âges, des deux sexes qui trouvent dans leur art le moyen d’échanger leurs émotions et leur amour des mots. Partout vivent des ateliers d’écriture, des cercles de lecture, des festivals. Des spectacles naissent chaque jour, tous en équilibre, toujours menacés, un combat de tous les jours sous le regard vide de beaucoup de nos édiles.

Dans ce siècle déboussolé, plus que jamais la poésie doit pouvoir tout dire, de nos futilités, de nos souffrances, de nos révoltes, de nos outrances, avec violence, délicatesse, chacun dans son style, des styles qui parcourent toutes la gamme des mots et de leurs arrangements. Les poètes composent les mots comme les peintres les couleurs, les musiciens les sons, les danseurs les formes du corps.

Ensuite ? Le poème vole de ses propres ailes. Il vole, créé, recréé par ceux qui le publient, le lisent, le disent, le slament, le rappent, le chantent dans l’intimité d’une chambre sous les toits, accompagné d’un luth ou au micro d’une salle saturée de musique électrique. Il est bon parfois de se rappeler ce cris de Léo Ferré : « La poésie est une clameur. Elle doit être entendue comme la musique… »

Affirmer que la poésie n’a plus rien à dire, c’est penser que nous savons tout de nous et de nos rapports au monde. Et pourtant ! nous sommes à nous mêmes les premiers mystères de l’existence et aux autres le second. De quoi explorer jusqu’à la fin des temps.

 

Antoine LEPRETTE

Texte publié en éditorial dans le numéro 186 de la revue Florilège.

On peut aussi y trouver le poème Quinze ans (cf. Plus bas)

 

 

 

 

 

 

 

Songes avant dormir

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Classé dans : Voyages en poésie, Publications-Evénements Mots clés : Amour

Poème publié dans le n° 185 (Décembre 2021) de la revue Florilège.

 

Les yeux mouillés,

Ma vue brouillée,

Mon regard se noie dans le marc du café,

Images perdues de mes mondes inventés.

Je songe !

 

......................... Suite du poème dans le n° 185 de la revue Florilège

Antoine Leprette

 

Quinze ans

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Classé dans : Voyages en poésie Mots clés : Amour
Ils se tiennent par la main
Blottis l’un contre l’autre
Au fond d’un bus ou d’un métro
Métamorphose du temps qui passe
Il n’y a plus de temps
Le ciel est rose
Et les immeubles bleus
Avec du jaune aussi
Leur gomme amoureuse efface les chagrins du monde
Les guerres
Les vieux
Les tours
Les miséreux

Ils rient
De quoi ?
De qui ?
De tout
De rien
Et surtout
De tout et de n’importe quoi
Leurs doigts se tricotent
Se chipotent
Se pelotent
Indifférents au monde

Il s’aiment !

Antoine Leprette

Jeudi 28 octobre 2021
La maison du Pêcheur – Locmiquélic
« Singuliers dans la foule » (recueil en préparation)

Aimer

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Classé dans : Voyages en poésie Mots clés : Amour

Aimer

Aimer encore

Aimer toujours

Aimer jusqu'à plus soif

Et avoir toujours soif

Aimer la vie

Aimer les hommes

Aimer les fleurs

Et les oiseaux

 

Et t'aimer toi,

Toi, toujours,

Toi encore

Aimer dès l'aube

Aimer encore quand c'est la nuit qui se dérobe

Aimer la pluie et les nuages sombres

Aimer les arbres et les ruisseaux qui chantent

Le soleil qui brûle ma peau

Et la glace

Et la neige et ses flocons

 

Je t'aime

J'aime tes yeux

J'aime ta peau

Et le sel sur ta langue

Et le sucre de tes cheveux

Je t'aime

Et aussi tes colères

Et aussi tes manies

Tes désespoirs et tes envies

Et si je suis inquiet de ta peau qui se fane

Si l'angoisse m'étreint quand la bête te mord

Je sers ta main si douce et caresse ta joue

J'embrasse ton front brûlant

Je t'en aime que plus

Et encore

Et toujours

Au commencement du jour

A la fin de la ronde

 

Et j'aime aimer

Aimer encore

Aimer toujours

Dès le matin au petit jour

Et à midi

Et à minuit

 

J'aime rêver

Rêver d'amour

Rêver encore

Rêver toujours

Me faire dorer sur la plage au sommet des montagnes

Surfer sur les embruns dans les sables qui se perdent

La mer à la montagne

La montagne à la mer

Le soleil sur la lune

Et nous sur son étrave

Naviguant aux étoiles

Les comètes comme sillage

 

Et j'aime aussi mes peines

Et encore mes chagrins

Ivre de ma joie toujours

J'aime sentir mes troubles se diluer dans l'eau

Se dissoudre dans le vent

Je suis petit

Tout petit

Tout blotti sur le dos d'un oiseau

C'est un grand goéland

Il m'a pris sous son aile

Il m'emporte très loin, dans les replis du temps

Et je rêve d'impossible

Douceur du temps qui passe quand l'amour me caresse

Antoine Leprette

30 octobre 2019

La maison du pêcheur

Locmiquélic

Extrait du recueil « Pour les yeux d’Isa » Inédit

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